Les secrets du temps ------------------ 30.11.2008 -----

Ce sentier taillé comme une autoroute, où n’accuse l’ombre d’un doute.
Plantée là, au milieu de ces flux de vas et viens bien sectionnés. C’est beau, dis donc.
Je n’ose pourtant, arborant mon plus beau sourire. Réfutable, lamentable.  
Affluences, si vite, vers quoi accourez-vous avec tant de frénésie ?
Influences, si strictes, accoudez moi de votre hérésie.
À contre sens, qui ai-je été, justifier l’essence même de ce désir ineffable.
Des probabilités dans ce rubixcube où l’embrasement se fige, j’écume.
Je sais, … ce ne sont que les personnes solitaires, qui usent le temps passager,
Qui se questionnent ainsi, égarant le sens secret de ce qui résume l’existence.

Oui mais voilà...
Des toutes ces facettes, ces faces qui se sont effacées, sans cesse.
Apparaissent, naissent d’espoirs, un instant seulement. Foutaises et apparences.
Au fur et à mesure pour laisser place à d’autres, et dans la spirale disparaissent.
Toujours faire face, qui que tu sois, dans ce face à face ensorcelé.
Ficelé par l’accord de la vie, ce passe-temps à pile ou face s’émeut, se meurs parfois.
L’envie de vivre, mais l’ennuie qui laisse ses crocs, morsures ineffaçables.

Je suis une liste invraisemblable de remplissage de vides, des tornades de rien.  
Tout ceux là classés, ordonnés, méthodiquement, sans cesse, dans ces venteux vacants.
Imiter une profondeur d’âme sans faille, l’excellence d’une vie parsemée.
Mais derrière cette horde d’étagères mystifiées : l’effroi, et le gel d’une insuffisance.
Qui s’immisce …? En toute sincérité.
Ne pas perdre la face, tant soit peu facétieuse.
Ne pas s’effondrer, sans affronts, souffrante si peu.
J’use la corde aux coups, la frénésie de l’optimisme, qui sait …

Du vide affectif qui rampe, dégouline, s’acoquine, me taille ce costume d’actrice façonnée.  
Mes expériences s’enlisent dans des scénarios mis en scène.
Et je suis là, à ressasser, telle une nombriliste avariée.
Les secrets de cette solitude asphyxiante.
Pourquoi sereine escompte tous ses préjudices ascendants.
Et pendant ce temps, il passe, le temps.

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