des monts et des mots------------------- 25.08.2008 -----

Agrippée tant bien que mal à la sinusoïde de la vie,
A la quête de l’équation invraisemblable.
Bardée d’idéaux, sac à dos, mes entrailles en vrac s’entortillant.
J’oublie petit à petit les mots, et les monts, les prénoms... Quoique.

Auto dissuasion enclenchée.

Cervelle, machine magique, dissimule nos mémoires odieuses.
Cisaille et fourre, enchevêtre en cicatrices boursouflées.
Mon Cœur s’emballe comme un morceau de barbaque en supermarché.
Aux couleurs passées tellement lessivée. Poivré, salé.

Oublier à grand coup d’eau de javel. Effacer. Nettoyer. Astiquer. Mastiquer.
Et le sens, sanguinolent me donne la nausée…
Tout doit disparaître, plus aucunes traces… Plus rien.

Mais …
Ce matin, manifestation énigmatique laisse un goût de miel.
Ce que je ressens là ne me semble plus si réel.
Etourdie, insensiblement je respire cet air, mélodie atypique.
J’accorde sensible, fredonne. Bouleverse mon épiderme.

Plus je marche sur ce chemin brumeux, plus j’aspire,
Plus je vois disparaître dans l’horizon l’envie de voir autre chose.
Mes poumons asthmatiques, s’embrasent, en feux d’artifices.
J’aimerais cristalliser ce moment à jamais.
Le luxe de ne plus penser au pourquoi du comment.

Respirer, grésiller, crépiter, par à-coups, à coup de sens, accro, accrochée,
Exister jusqu’au fin fond de nos carapaces si vétustes,
J’hurle à tes coups, ta reine. O sombre héro.
Ruissellent tes doutes en gouttes.
.
Tant que j’aurais l’énergie pour brailler.
J’accrocherais à l’intérieur de mes yeux tes étoiles,
Comme on décroche la lune le jour de nos plus beaux rêves.

A tes souhaits, à tes amours.

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